Bien des catastrophes récentes sont la preuve que les populations à travers le monde sont vulnérables aux risques dits « majeurs », notamment les cyclones, inondations, séismes, mouvements de terrain et éruptions volcaniques, autant de risques naturels qu’il semble difficile d’empêcher d’autant qu’ils s’induisent les uns les autres. Expression assez récente et plutôt contradictoire, la « culture du risque » telle qu’elle est définie par les Nations Unies, est une culture de prévention de ces catastrophes. Elle en réfère à l’éducation et à la prise de conscience collective de risques majeurs par les acteurs de la sécurité civile, à commencer par le citoyen, tout premier acteur. Bref, c’est à la fois un recensement et une gestion des risques.
Voilà à quoi PUI s’engage en menant des missions de formation adaptées au contexte géographique et à la sécurité environnementale des pays concernés pour favoriser l’information préventive et la préparation en amont, mais aussi les comportements à tenir pour faire face et minimiser l’impact des risques lorsqu’ils se concrétisent.
Risque cyclonique
Les cyclones sont des perturbations atmosphériques sous forme de précipitations pouvant atteindre 300 à 400 km de diamètre et entraîner des inondations ou marées cycloniques, et accompagnées de vents violents (houle cyclonique).
C’est la force du vent qui détermine l’intensité de la formation : en deçà de 63 km/h, il est question de « dépression tropicale (D.T) »; entre 63 et 117 km/h, il s’agit d’une « tempête tropicale (T.T) » (le cyclone est alors baptisé d’après une liste revue tous les 6 ans) ; au-delà, les dénominations régionales sont « ouragan », « typhon » ou « tempête cyclonique ».
L’échelle de Saffir-Simpson a été définie pour classifier les ouragans de l’Atlantique et des Caraïbes. Les cyclones de 5ème catégorie, ou « super cyclones » se manifestent par un vent maximum soutenu dépassant les 248 km/h.
Risque inondation
Une inondation est la submersion d’une zone à une hauteur d’eau et rapidité variable, selon la nature du bassin versant et celle des précipitations (quantité et durée). Les inondations peuvent être pluviales ou résulter des débordements de cours d’eau, voire de crues. En dépit de la saisonnalité des pluies en climat tropical, le risque d’inondation perdure.
Risque sismique
Un séisme, ou tremblement de terre, est une rupture de roches en profondeur causée par un mouvement de faille qui se répercute par des vibrations en surface. Les séismes se définissent, non seulement par leur faille et leur hypocentre (foyer ou point de départ) mais aussi par leur magnitude à « l’échelle de Richter » (aujourd’hui remplacée par différents calculs) et leur intensité selon l’échelle MKV, distinctes ; et enfin leur épicentre (coordonnées en surface au plus proche du foyer).
Un séisme est souvent suivi de répliques à plus ou moins forte échelle. Ses effets destructeurs peuvent être directs (effondrements) ou induits (glissements de terrain, chutes de blocs, etc.)
Risque de mouvements de terrain
Les mouvements de terrain sont des déplacements du sol, ou sous-sol, qui résultent dans des glissements de terrain, des chutes de roche ou des coulées de boue, voire, par là même, des embâcles et laves torrentielles.
Risque volcanique
Qu’il s’agisse d’un volcan actif ou éteint (suite à un laps historique d’inactivité supérieur aux précédents), les éruptions volcaniques se manifestent sous plusieurs formes : des éruptions dites phréatiques, avec éjection de cendres, blocs, vapeurs d’eau et de gaz, dues à une surpression des nappes phréatiques ; des éruptions magmatiques, avec coulées de lave et potentiellement explosives, suite à une phase d’activité phréatique; et des éruptions avec écroulement sectoriel, soit des avalanches de débris à grande échelle.